Le Centre national pour victimes de violence opérationnel fin avril
Le nouveau Centre vient renforcer le réseau national des acteurs impliqués dans la lutte contre la violence. L’objectif serait d’ouvrir le Centre en phase de test à partir de la fin du mois d’avril et de continuer à développer l’offre progressivement. C’est ce qu’a expliqué la Ministre de l'Égalité des genres et de la Diversité Yuriko Backes devant les députés membres de la commission parlementaire compétente.

Selon la Ministre, la mission du Centre national pour victimes de violence serait d’offrir un accueil bienveillant, une première prise en charge médicale ambulatoire d’urgence ainsi que la réorientation des victimes vers les partenaires de terrain. Il serait de cette façon possible d’orienter les victimes de manière plus efficace et de mettre à disposition des acteurs du terrain concernés une première information sur le vécu des victimes. Cette approche devrait contribuer à éviter aux victimes d’avoir à relater de manière répétitive des faits potentiellement traumatisant. Au Centre, les victimes pourraient aussi recevoir une première information concernant les adresses juridiques utiles, toujours selon les explications de Yuriko Backes.
Un accès libre pour mineurs et adultes
Il est ressorti des discussions en commission parlementaire que l’accès au Centre national pour victimes de violence est inconditionnel tant pour les mineurs que pour les adultes. Une députée de l’opposition s’est encore intéressée à des délais potentiels pour bénéficier des différents volets de l’offre. Selon les explications du Ministère, la prise en charge d’urgence s’appliquerait si les victimes se présentaient au Centre endéans les sept premiers jours après une agression. Au-delà de ce délai, il serait prévu d’orienter les victimes vers les partenaires de terrain compétents.
Un autre député s’est davantage informé sur la prise en charge des mineurs par le Centre. Il a notamment été expliqué que le concept du Centre national est le résultat d’une coopération interministérielle (Santé, Justice, Affaires intérieures et Éducation nationale et Jeunesse). En outre, le Ministère entretient un échange étroit avec l’Office national de l’enfance (ONE) et a consulté l’OkaJu sur certains aspects. Au Centre national les mineurs seraient pris en charge dans un espace séparé.
Plusieurs députés tant de la majorité que de l’opposition ont salué l’approche pragmatique qui prévoit d’ouvrir le Centre national pour victimes de violence dans les meilleurs délais en phase de test et avec des horaires réduits pour ensuite continuer à développer l’offre.