Le Budget des Institutions
Le Premier ministre Luc Frieden a répondu aux questions des députés de la Commission des Institutions sur ce volet du budget qui relève du Ministère d’État. Luc Frieden a affirmé n’avoir « rien d’exceptionnel » à observer.
Le budget du Ministère d’État est toujours « atypique » a souligné le Premier Ministre, puisqu’il comporte des postes très divers, dons le financement de plusieurs institutions comme le Conseil d’État (6.3 millions en 2025) la Maison du Grand-Duc (25.2 millions d’euros en comptant les dépenses courantes et les dépenses en capital) ou la Cour des comptes (5.4 millions d’euros). En tout, ce sont 295 millions d’euros qui sont prévus pour 2025, une hausse de 10 millions d’euros par rapport au budget voté de 2024. Ce sont les salaires qui représentent l’enveloppe spécifique la plus importante avec un total de 80,6 millions en 2025 contre 79,8 millions en 2024.
L’enveloppe destinée à la Chambre des Députés, qui est budgétisée auprès du Ministère d’État, connait la plus forte hausse entre le budget 2024 et le projet de budget 2025, avec une augmentation de 12% pour un total prévu de 72 millions d’euros en 2025.
Parmi les autres postes évoqués, le Haut-Commissariat à la Protection nationale bénéficierait selon Luc Frieden d’une enveloppe de 4,7 millions d’euros pour moderniser le système de gestion de crise pour les attaques informatiques par déni de service distribuées (DDoS) et serait doté de personnel supplémentaire.
Un député a voulu savoir pourquoi le poste « Nouveaux recrutements » (1,7 million d’euros) était détaché du poste « Rémunération du personnel » (12 millions d’euros) dans les dépenses courantes du Gouvernement. Un autre député a affirmé qu’il s’agissait d’une exigence de l’Inspection générale des finances.
Quelles propositions des groupes et sensibilités politiques pour modifier la loi électorale ?
Les différentes force politiques présentes à la Chambre des Députés avaient été invitées à remettre des propositions afin de mettre à jour la loi électorale. Aucune proposition n’ayant encore été soumise, le Président de la Commission des institutions Laurent Zeiment a demandé aux représentants des partis présents en Commission des Institutions s’ils avaient besoin d’un délai supplémentaire. Plusieurs représentants ont affirmé que leurs soumissions étaient pratiquement prêtes. Une nouvelle date limite a été fixée au premier février 2025.