Un débat public sur « 2 jours de télétravail par semaine pour tous »
Le télétravail doit être généralisé pour tous, de sorte à ce que les frontaliers puissent aussi bénéficier de deux jours de télétravail par semaine. C’est la revendication de la pétition n°2384 qui a été débattue ce mercredi 25 janvier à la Chambre des Députés. Mais il reste des obstacles à l'implémentation des revendications des pétitionnaires.
Les conclusions du débat : message bien reçu, mais il reste des obstacles
Suite au débat public, la Présidente de la commission des Pétitions Nancy Arendt a présenté en aparté aux pétitionnaires les conclusions retenues lors du huis clos entre les députés et les membres du gouvernement qui a fait suite au débat public. Il est ressorti des échanges que les 2 jours de télétravail pour tous (dans la mesure où le type d’emploi le permet) sont loin d’être garantis à l’avenir, notamment parce que - pour les frontaliers - ils dépendent d’accords qui devraient être conclus entre le Luxembourg et les pays voisins.
Le message des pétitionnaires, dont les arguments en ce qui concerne l’impact des possibilités en termes de télétravail sur l’attractivité du Luxembourg comme employeur européen, ont cependant été bien entendus par les députés. Ils seront abordés, tout comme les autres points débattus lors du débat public, lors des prochaines réunions de la sous-commission Télétravail de la Chambre des Députés. La sous-commission devrait terminer ses travaux avant la fin de l’année. Ils donneront lieu à un débat d’orientation en séance publique.
13.892 signatures
La pétition n°2384 « 2 jours de télétravail par semaine pour tous, y compris les frontaliers » a récolté 13.892 signatures valides et remplit de cette façon les conditions pour l’organisation d’un débat public. Le seuil qui doit être dépassé afin d’organiser un débat public est de 4.500 signatures valides.
Lors d'un débat public, l'auteur de la pétition - accompagné de cinq autres personnes au maximum - présente ses revendications aux députés membres des commissions parlementaires concernées ainsi qu'au(x) membre(s) du gouvernement compétent(s) pour le sujet.