La composition des prix de produits pétroliers

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Publié le 21.09.2022 à 21h05 Mis à jour le 28.09.2022 à 11h18

Le Ministre Claude Turmes a donné des précisions sur le contrat entre l'État et les fédérations régulant les prix pétroliers au Luxembourg.

Le Gouvernement aurait-il privilégié les compagnies pétrolières ? C’était une critique formulée par la sensibilité politique Piraten la semaine passée. Ce mercredi 21 septembre, le Ministre de l’Energie Claude Turmes a réagi en commission parlementaire, suite à une demande du groupe politique CSV.

Les membres de la Commission de l’Energie ont pris connaissance de la composition des prix maxima des produits pétroliers. La structure du prix du diesel se compose de trois éléments : le coût produit (actuellement de 55%), les taxes (37%) et le coût de distribution du secteur pétrolier (8%). « Sur le marché global des prix de produits pétroliers, nous n’avons pas de moyens d’action ce qui n’est pas le cas pour le coût de distribution » a expliqué le Ministre Claude Turmes. Vu que le prix du diesel, qui importe au niveau logistique, et le coût du salaire minimum ont augmenté ces derniers temps, le coût de distribution a été adapté sur base d’une formule bien précise.

L’accord qui existe entre le Ministère de l’Énergie et de l’Aménagement du territoire et les fédérations représentant le secteur (GEML, FESS et GCSL) a pour objet la fixation des prix maxima de certains produits pétroliers. Toujours selon Claude Turmes, à la fois le consommateur et les opérateurs et propriétaires de stations-essence sont mieux protégés dans le système en place qu’ils le seraient dans un système de prix libres.

Pendant l’échange de vues avec les députés, le Ministre a souligné que les compagnies pétrolières qui ont été visées par les critiques ne sont pas des multinationales, mais plutôt des propriétaires et opérateurs de stations-service luxembourgeois qui ont la taille d’une PME.