Luxembourg Science Center : le point

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Publié le 22.07.2024 à 17h27 Mis à jour le 22.07.2024 à 17h27

Le Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse Claude Meisch a été reçu en commission parlementaire pour répondre aux questions des députés sur plusieurs points concernant le financement et l’avenir du Luxembourg Science Center (LSC).

C’est sur demande de la sensibilité politique déi gréng et de la sensibilité politique Piraten que Claude Meisch a été entendu en réunion jointe des commissions de l'Éducation nationale, de l'Enfance et de la Jeunesse et de l'Exécution budgétaire. Une série de questions avait notamment déjà été posée par le député déi gréng Meris Sehovic en séance publique.

Les députés souhaitaient cependant poursuivre la discussion. 

 

C’est notamment sur un audit de la société KPMG que les députés ont souhaité obtenir plus d’informations. Cet audit a été réalisé au sujet de trois factures à hauteur de 1.9 millions d’euros adressées au LSC par la société « GGM 11 », qui appartient au directeur et président du conseil d’administration du LSC. Un autre sujet a été celui de l’opportunité de la présence du dirigeant actuel du LSC dans les futures instances de l’ASBL. 

 

« L’État n’aura pas à régler les 1,9 millions d’euros que représentent les trois factures analysées »

 

Claude Meisch a souligné, comme il l’avait fait lors de la séance publique du 10 juillet, que l’audit avait clairement montré que les factures adressées par la société « GGM 11 » à l’ASBL Luxembourg Science Center n’étaient pas justifiées et qu’il n’y avait pas de commande de l’État, qui ne les prendrait donc pas en charge. Interrogé par les députés sur ce qui allait advenir de ces factures, le Ministre a affirmé que cela devrait être éclairci entre le LSC et « GGM 11 ». 

 

Les députés se sont interrogés sur la période plus longue qui a commencé en 2015 à la première convention entre l’État et le LSC, partant du principe que si les trois factures analysées récemment n’étaient pas justifiées, il y avait un potentiel d’irrégularités sur d’autres paiements. Le Ministre a affirmé qu’il n’était pas justifié d’extrapoler les résultats de l’audit sur une période plus longue et que ses services avaient traité les factures de manière appropriée, pièces à l’appui. Il n’y aurait pas eu d’irrégularités constatées avant celles découvertes en 2022. 

 

Quel avenir pour le dirigeant du LSC ?

 

Le Ministre et ses services sont en train de mettre au point une nouvelle convention avec le LSC, qui n’est cependant pas encore finalisée et signée. L’ancienne convention a expiré en juillet. Dans la nouvelle convention, l’État devrait disposer de deux places au conseil d’administration de l’ASBL, ce qui ne lui donnerait cependant pas une majorité des voix.

 

Les députés ont voulu savoir si Claude Meisch estimait que le dirigeant de l’ASBL devait être exclu de toute fonction dans la structure à l'avenir. Claude Meisch a affirmé que l’accord en cours d’élaboration exclurait le cumul de la fonction de président et de directeur. Il a cependant souligné souhaiter rester prudent sur cette question et qu’il lui semblait difficile que l’État impose des noms pour une fonction.

Vers une nouvelle gouvernance pour le Luxembourg Science Center

Suite à la résiliation de la convention entre l’État et l’asbl « Luxembourg Science Center » à Differdange, les négociations sur une nouvelle forme de collaboration sont en cours.

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