Le Luxembourg et la Slovénie : deux petits États avec des objectifs similaires
Le Grand-Duché du Luxembourg et la République de Slovénie visent tous les deux à renforcer l’Union européenne et à promouvoir la paix en Europe. Il s’agit de deux objectifs en commun qu’a relevés le Président de la Chambre Fernand Etgen lors de la visite d’une délégation de la République de Slovénie menée par son Premier Ministre Robert Golob ce mardi 12 septembre à la Chambre.
En juin 2023, la République de Slovénie a été élue en tant que membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour la période de 2024-2025. Dans ce cadre, la Slovénie se concentrera surtout sur le changement climatique et la promotion de paix en Ukraine. C’est ce qu’a affirmé le Premier Ministre Robert Golob aux parlementaires luxembourgeois qui se sont intéressés aux priorités de la République.
Saisir toute opportunité de paix
Depuis le début de la guerre d’agression russe en Ukraine, tant le Luxembourg que la Slovénie ont exprimé leur solidarité envers l’Ukraine. Le Président de la Commission parlementaire des Affaires étrangères et européennes Yves Cruchten s'est renseigné sur l’état d’esprit actuel de la population en Slovénie concernant la guerre en Ukraine. Selon les explications du Premier Ministre, deux revendications peuvent surtout être identifiées, celle d’une paix immédiate et celle d’une paix juste en Ukraine. Selon Robert Golob, la paix devrait être juste et la guerre ne devrait pas s’éterniser. Il a encore souligné que la Slovénie vise à saisir toute opportunité pour faciliter la paix.
Les principaux défis de la Slovénie
En premier lieu, le Premier Ministre a cité les actions à mener pour répondre au changement climatique. Les inondations récentes en Slovénie auraient montré qu’aucun pays n’était à l’abri des répercussions du changement climatique.
Parmi les défis principaux du nouveau gouvernement slovène, il a encore mentionné la régulation du système national de santé et l’inflation.
Le Premier Ministre de la Slovénie Robert Golob a affirmé qu’il apprécie les échanges directs entre petits États puisqu’ils peuvent mener à de nouvelles idées et de nouvelles solutions. « Les petites idées peuvent mener à des changements importants », a-t-il conclu en se référant à la visite de la ville de Schengen de la délégation slovène.