273,5 millions d’euros pour la moitié du futur K22

Artikel
Publié le 06.03.2023 à 16h57 Mis à jour le 05.07.2023 à 15h38

L’Etat luxembourgeois va acquérir des parts de l’immeuble K22 qui sera construit sur un terrain de 7.286 m2 au Kirchberg. Ce lundi 6 mars, les députés de la Commission des Finances et du Budget et de la Commission de la Mobilité et des Travaux publics ont pris connaissance de ce projet d’envergure.

L'État reprend la moitié du bâtiment « K 22 », construit par ArcelorMittal.  © ArcelorMittal/K22, architectes Wilmotte et associés
L'État reprend la moitié du bâtiment « K 22 », construit par ArcelorMittal. © ArcelorMittal/K22, architectes Wilmotte et associés

L’immeuble à 21 niveaux d’une hauteur de 79 mètres hébergera à côté de surfaces de bureaux, entre autres un restaurant, un auditorium, plusieurs terrasses, dont une ouverte au grand public. Selon, les responsables du Ministère des Finances et des Travaux publics, l’achèvement du projet est prévu pour 2025-2026. Les surfaces seront réparties à parts égales entre les deux copropriétaires ArcelorMittal et l’Etat luxembourgeois. Dans ce contexte, un député de l’opposition a remis en question cette répartition et s’est interrogé sur la manière comment les copropriétaires entendent résoudre des différents éventuels. Les responsables des Ministères ont souligné qu’un règlement de copropriété, qui devrait prévoir des réponses à cette question, n’a pas encore été finalisé.

 

Le député a également critiqué le prix de l’acquisition, s’élevant à 273,5 millions d’euros, au motif qu’il serait démesuré compte tenu du fait qu’il hébergera non pas des logements mais des locaux de bureaux. Dans ce contexte, il a demandé si d’autres alternatives au site situé au Kirchberg ont été explorées. L’Etat luxembourgeois a l’intention d’y implanter des services de la Fonction publique se situant déjà à Luxembourg-Ville.

 

Le député a en outre soulevé la question de savoir si l’engagement d’ArcelorMittal de maintenir son siège au Grand-Duché était lié à la construction du K22. Les deux commissions parlementaires réunies ont retenu d’élucider cette question lors d’une prochaine réunion, en présence du Ministre des Travaux publics.

 

Guy Arendt (DP) a été désigné rapporteur du projet de loi.