La Commission spéciale « Caritas » organise ses travaux jusqu'en juin

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Publié le 05.03.2025 à 12h52 Mis à jour le 05.03.2025 à 17h27

La durée des travaux de la Commission spéciale «Caritas» devrait être prolongée jusqu’en juin pour que les députés puissent mener à bien leur mission. 

Initialement prévu le 10 avril, le délai des travaux au sein de la Commission spéciale devrait être prolongé jusqu’en juin. Formellement, une résolution en séance publique sera nécessaire pour reconduire le mandat de la Commission spéciale.

 

Les députés membres de cette commission, instaurée en octobre dernier pour mieux suivre le dossier « Caritas », se sont mis d’accord ce mercredi 5 mars 2025 sur un calendrier pour faire avancer leurs travaux sur un rapport qui devrait être présenté en séance publique au mois de juin.

Une nouvelle série d'entretiens

Les députés poursuivront ainsi une série d’entretiens pour comprendre ce qui s’est passé lors des moments importants qui ont suivi la découverte de la fraude ayant coûté 61 millions d’euros à la Caritas et ayant mené à la reprise de ses principales activités par l’asbl nouvellement créée « Hëllef um Terrain » (HUT). 

 

Les prochains rendez-vous prévus sont les suivants :

  • 10 mars : Fédération des acteurs du secteur social au Luxembourg (FEDAS)
  • 12 mars : Léon Wagener, évêque auxiliaire pour l’archidiocèse de Luxembourg
  • 24 mars : Marie-Josée Jacobs, ancienne directrice du Conseil d’administration de Caritas
  • 26 mars : Marc Crochet, l’ancien directeur de Caritas

Les membres de la commission parlementaire ont discuté de l’opportunité d’inviter d’autres personnes impliquées dans les faits. Si la décision d’inviter certains acteurs de l’ancienne structure de Caritas et de l’Église sera prise en fonction des renseignements qu’ils obtiendront au cours des différents entretiens déjà prévus, les députés inviteront des représentants de différentes banques impliquées ainsi que le reviseur des caisses.

Vérifier la pertinence du cadre législatif en place

Le rôle de la Commission spéciale est de dresser un bilan des événements de l’été dernier sans pour autant interférer avec les enquêtes judiciaires en cours. 

 

L’objectif est de tirer des leçons qui permettent de prévenir des situations similaires à l’avenir et de vérifier la pertinence du cadre législatif en place. Une des questions à clarifier est celle de savoir si le cadre juridique existant pour les associations et les règles de gouvernance sont adaptés aux organisations du secteur social.

 

À l'issue des travaux parlementaires, la députée Taina Bofferding (LSAP) devrait rédiger un rapport qui fera l'objet d'un débat en séance publique au mois de juin.