Un budget en hausse pour l’éducation nationale, l’enfance et la jeunesse

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Publié le 18.03.2024 à 19h40 Mis à jour le 19.03.2024 à 18h20

Des processus de digitalisation, l’aide à l’enfance et à la famille ainsi que le développement de la qualité dans l’éducation non formelle figurent parmi les priorités qui découlent du budget prévu pour les volets de l’éducation, de l’enfance et de la jeunesse. Le Ministre Claude Meisch a présenté les grandes lignes du projet de budget 2024 aux membres de la commission parlementaire concernée. 

 

Le projet de budget de l’année 2024 prévoit quelque 4 milliards d’euros pour le ressort du Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse. Il s’agit d’une progression de presque 14% par rapport au budget de l’année 2023.

 

Dans le domaine de l’aide à l’enfance et à la famille, le développement de l’Office nationale de l’enfance (ONE) sera continué. Cette mesure devra contribuer à la préparation de la mise en œuvre de la prochaine loi sur la protection de la jeunesse. Il en est de même pour le développement des centres d’insertion professionnelle (CISP). C’est ce qui est ressorti des explications du Ministre Claude Meisch en commission parlementaire. Un député s’est renseigné plus concrètement au sujet des centres d’insertion professionnelle. Selon les représentants du Ministère, 30 à 40 jeunes pourront être encadrés dans un centre. Cette offre fera partie d’un portfolio de mesures contre le décrochage scolaire. Tel que prévu dans le budget pluriannuel, un centre devra être mis en place par année.

 

Dans le domaine de l’éducation non formelle, les opportunités de formation continue seront davantage développées. En outre, les dotations des lycées et notamment celles de la formation professionnelle augmentent, a affirmé le Ministre.

 

Suite à la question d’un député de l’opposition, Claude Meisch a expliqué que le budget pour le volet de l’éducation nationale dépend, entre autres, du nombre d’enfants et de jeunes. Ce nombre serait en constante augmentation, il ne serait donc pas possible de réaliser des économies significatives. Environ 800 élèves supplémentaires rejoindraient d’habitude l’enseignement fondamental au cours d’une année scolaire. Pour l’année scolaire en cours, ce nombre aurait déjà été atteint en janvier de cette année. Parmi les élèves qui ont ainsi rejoint le système figurent aussi des réfugiés, a précisé le Ministre.

 

Au vu de l’augmentation du nombre d’élèves, l’extension de certains lycées ainsi que la construction de trois écoles européennes publiques sont prévues pour les prochaines années.

 

Plusieurs députés se sont intéressés à la contribution de l’État aux écoles de musique. Le Ministre a confirmé que la rémunération des enseignants de musique qui a été adaptée, peut être lue dans ce budget.

 

 

Les contributions de l’État luxembourgeois pour les écoles privées internationales 

 

A la demande de la sensibilité politique déi gréng, les contributions de l’État pour les écoles privées internationales ont également été discutées en commission. Le Ministre a expliqué comment se différencient les contributions de l’État pour différents types d’écoles privées.