Plus de 700 parlementaires menacés pour leur engagement pour les droits de l’homme en 2022
Les parlements jouent un rôle clé dans le processus de la défense des droits de l’homme. Les parlementaires qui s’engagent pour ces droits sont toutefois exposés à des risques multiples. Comment peuvent-ils être soutenus en cas d’atteintes à leur sécurité et libertés ?
En 2022 plus de 700 parlementaires ont entre autres été victimes d’une violation de leur liberté d’expression, de menaces et d’actes d’intimidation, selon le Comité des droits de l’homme des parlementaires de l’Union interparlementaire (UIP). L’UIP est l’organisation mondiale des parlements nationaux, elle rassemble 179 parlements membres et 14 membres associés.
Quels sont les risques auxquels sont confrontés les parlementaires engagés dans le domaine ? Quels sont des exemples de soutien qui peuvent leur être proposés ?
Une note de recherche que la Cellule scientifique de la Chambre des Députés vient de publier porte sur le rôle des parlements dans la promotion et la protection des droits de l’homme.
Les auteurs de la note ont analysé les obligations du Grand-Duché, de la Chambre des Députés et des députés en matière de défense des droits de l’homme. Ils se sont tant basés sur les traités ratifiés par le Luxembourg que sur les recommandations émises par des organisations internationales et des institutions européennes référentes en la matière.
Le Bundestag a été cité en exemple, il s’engage à soutenir les parlementaires et les défenseurs des droits de l'homme menacés dans le cadre de son programme « Parlamentarier schützen Parlamentarier ».
Consultez la note de recherche :
Un document de recherche intitulé « La solidarité parlementaire: Le rôle des parlements dans la promotion et la protection des droits de l'homme au niveau national et international » a été élaboré par la Cellule scientifique de l’Administration parlementaire.