Comment mieux prendre en charge les patients atteints de cancer ?

Article
Publié le 12.03.2025 à 21h05 Mis à jour le 12.03.2025 à 21h05

Les députés ont reçu ce mercredi 12 mars 2025 des représentantes de la Fondation cancer qui leur ont présenté leurs principales revendications concernant une « prise en charge holistique des patients atteints de cancer ». 

Échange de vues sur la prise en charge des patients atteints d'un cancer avec les responsables de la Fondation Cancer au sein de la Commission de la Santé.

Voici les points discutés :

  • des restrictions de sortie moins strictes pour les patients en maladie de longue durée liée au cancer pour leur permettre des contacts humains et des activités physiques et sociales
  • une prise en charge à 100 % de tous les traitements, également ceux qui concernent des effets secondaires pour lutter contre un risque de pauvreté 
  • une prise en charge des transports en série pour se rendre aux traitements
  • une approche de prise en charge plus globale qui comprend également des soins de support psychologique ou bien la kinésithérapie
  • un calcul plus favorable pour les patients concernant la reprise progressive du travail
  • une généralisation du case manager pour garantir le meilleur traitement possible

Certains des points font actuellement objets des réflexions, a expliqué la ministre de la Santé Martine Deprez au cours de la discussion avec les responsables de la Fondation Cancer et les membres de la Commission de la Santé et de la Sécurité sociale. Un groupe de travail se penche e.a. sur les questions concernant une meilleure distinction entre la lutte contre l'absentéisme de courte durée et les besoins des personnes en maladie longue.

 

D'autres réflexions ont concerné l'initiative récente qui consiste é permettre aux médecins de prescrire des activités sportives aux patients en maladie longue. Plusieurs députés ont salué l'initiative tout en soulignant qu'il était important de considérer également d'autres activités et non seulement la pratique sportive afin d'éviter que les patients souffrent trop de leur isolement.