Visite égyptienne à la Chambre
La question du respect des droits de l’homme en Égypte a été le point de discussion principal lors d’une rencontre à la Chambre entre des députés égyptiens et luxembourgeois le mercredi 11 mai. Tarek Radwan, qui était à la tête de la délégation égyptienne, est Président de la Commission en charge des droits de l’homme à la Chambre des représentants d’Égypte.
Interrogé à ce sujet par plusieurs députés luxembourgeois, Tarek Radwan a affirmé que la situation des droits de l’homme en Égypte était perfectible, mais qu’un important travail avait été réalisé. Des développements concrets seraient ainsi en cours, notamment en ce qui concerne la libération de prisonniers politiques. Celle-ci aurait été, toujours selon Tarek Radwan, facilitée par la mise en place d’un “comité de pardon présidentiel”. Un autre membre de la délégation a souligné que des progrès étaient également en vue en ce qui concerne les droits des journalistes et la liberté d’expression en général.
Une députée luxembourgeoise a souligné dans ce contexte qu’elle espérait que la stabilisation de la situation politique en Égypte permettrait dorénavant au pays de se concentrer davantage sur la question des droits de l’homme.
La discussion a porté sur un ensemble d’autres sujets, dont celui de la mort de la journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akle, tuée par balle lors d'affrontements en Cisjordanie, ou encore le différend qui oppose l’Égypte et le Soudan à l’Éthiopie autour de la construction par l’Éthiopie du “barrage de la renaissance” sur le Nil. L’Égypte s’inquiète notamment dans ce dossier des conséquences pour les territoires situés en aval du barrage en cas de sècheresse.