Le budget 2025 prévoit la création d’une structure d’accueil unique pour les victimes de violence

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Publié le 04.11.2024 à 16h54 Mis à jour le 04.11.2024 à 16h57

Les députés ont analysé ce lundi 4 novembre 2024 le projet du budget du Ministère de l'Égalité des genres et de la Diversité (MEGA), considéré comme étant « le plus petit d’un point de vue financier » qui représente une part de 0,11 % du projet de budget total de l’État 2025.

520.000 euros sont prévus pour la mise en place de cette structure (« National Ulafstell ») que la Ministre Yuriko Backes a annoncée pour le premier semestre 2025 aux membres de la Commission de la Famille, des Solidarités, du Vivre ensemble, de l'Accueil, de l'Égalité des genres et de la Diversité. Bon nombre de députés ont salué la création de cette structure unique et ont rappelé que le Luxembourg avait un certain retard pour rattraper ce standard dans beaucoup d’autres pays signataires – comme le Grand-Duché – de la Convention d’Istanbul du Conseil de l’Europe concernant la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique.

La collaboration avec le secteur conventionné domine largement le budget du MEGA avec 25 des 31,6 millions d’euros prévus

Le budget du MEGA est en constante augmentation (+ 15 % en comparaison annuelle). Des dépenses supplémentaires à hauteur d’environ un million d’euros s’expliquent par l’application des accords salariaux dans le secteur conventionné. Les députés se sont également intéressés aux frais consacrés à l’Observatoire de l’égalité des genres (209.000 euros pour la mise à jour des indicateurs) ainsi qu’aux 247.500 euros destinés à soutenir différents projets des ONGs œuvrant en faveur de l’égalité des genres et de la diversité.

 

En réponse à des questions des députés, Yuriko Backes a également expliqué vouloir finaliser un nouveau plan d’action concernant la « gender based violence » d’ici l’été prochain, et d’actualiser les deux plans d’action existants, celui concernant l’égalité entre les hommes et les femmes et celui concernant les personnes LGBTIQ+.