Conférence EISC : « les universités et l’espace »

Interview
Publié le 23.09.2024 à 15h15 Mis à jour le 23.09.2024 à 15h22

Les membres de la Conférence européenne interparlementaire sur l'espace (EISC) se sont réunis pour faire le point sur la recherche spatiale et mener des débats entre scientifiques, politiques et représentants du monde de l’entreprise au sujet des enjeux liés aux activités spatiales. 

Gérard Schockmel est Président de la Délégation luxembourgeoise auprès de l'European Interparliamentary Space Conference (EISC).

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    Gérard Schockmel, Député

« Les universités et l’espace » est le thème de la séance plénière qui s’est déroulée ce lundi 23 septembre au centre culturel de rencontre Abbaye Neumünster. C’est le Luxembourg qui assure actuellement la présidence de la Conférence européenne interparlementaire sur l'espace (EISC). 

Une des questions principales qui a servi de toile de fond aux échanges est celle de savoir comment le développement des initiatives et des technologies liées à l’espace peuvent améliorer nos vies. Parmi les autres questions importantes : comment faire comprendre aux différents publics les enjeux liés à l’espace, alors que les problématiques et les terminologies scientifiques sont souvent complexes et peu abordables. 

Le public présent à la conférence a pu participer à l’événement en posant des questions aux intervenants et grâce à un système interactif de sondage.  

 

Rendre la Conférence européenne interparlementaire sur l'espace plus forte et plus utile aux acteurs du domaine spatial

 

Plusieurs points importants étaient à l’ordre du jour de la séance plénière ou marquent l’actualité de la EISC selon le Président de la Délégation luxembourgeoise.

La EISC s’apprête à accueillir un nouveau membre, la Finlande, qui remplit selon Gérard Schockmel les critères pour appartenir à cette communauté. 

Le vote d’une résolution qui s’adresse à l’UE et à d’autres grandes organisations est également à l’ordre du jour. Elle demande de poursuivre les efforts sur l’éducation et la formation dans les sciences de l’espace et sur les débouchés pour les jeunes qui suivent ce type de formation lorsqu’ils arrivent dans la vie professionnelle. 

Enfin, le Président de la Délégation luxembourgeoise a affirmé que la EISC voulait lancer une discussion afin de se développer et de devenir une Assemblée parlementaire. On renforcerait ainsi son profil, ce qui permettrait de devenir plus utile au niveau national pour les gouvernements mais aussi pour les agences spatiales ainsi que pour les universités et entreprises.

Un prix récompensant les mérites en matière d’espace et de développement durable a été remis lors de la séance plénière.

 

 

Retranscription de l’Interview 

 

Gérard Schockmel, Président de la Délégation luxembourgeoise auprès de l'European Interparliamentary Space Conference, a répondu aux questions de ChamberTV.

 

Quel est l’objectif de cette conférence EISC ?

 

Le but est de réunir des acteurs. D’une part des acteurs des différents parlements qui font partie de notre organisation, mais aussi d’universités et de la recherche ainsi que les entreprises qui jouent un rôle et sont engagées de manière active dans les questions liées à l’espace. Nous avons aussi l’Agence spatiale européenne et l’Institut européen de Politique Spatiale qui sont tous présents à cette conférence. 

 
Pourquoi vouloir réunir ces acteurs actifs dans le domaine de l’espace ? 

 

Les activités qui touchent à l’espace ont explosé dans ces dernières années. On pense aux applications civiles comme les télécommunications. Ce n’est plus pensable sans nos satellites. La navigation également, dans les airs, sur les mers, au sol. Tout cela nécessite des systèmes satellitaires et nous sommes en train d’essayer de réduire la fragmentation entre les nombreuses initiatives au niveau national mais aussi au niveau européen pour tout réunir, pour que les acteurs parlent entre eux et pour développer des solutions communes et des convergences.