Doublement de l’engagement luxembourgeois

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Publié le 16.03.2023 à 17h16 Mis à jour le 16.03.2023 à 17h16

Le Luxembourg financera les projets ferroviaires et le renforcement et l'aménagement du sillon lorrain avec un montant de 220 millions euros à l’horizon 2030. La contribution française s’élève à un montant identique. Le projet de loi 8043 présenté ce jeudi 16 mars aux membres des Commissions de la Mobilité et des Travaux publics et des Affaires étrangères et européennes prévoit le doublement du montant initial de 110 millions euros.

Pour soutenir le transport transfrontalier, des adaptations au niveau du réseau ferroviaire sur le territoire français devront être réalisées dans les années à venir, ont expliqué les responsables du Ministère de la Mobilité et des Travaux publics aux députés réunis en commission jointe par visioconférence. En augmentant, par exemple, la capacité des trains, ceux-ci deviennent de plus en plus lourds, par conséquent des travaux sur les caténaires pour l’alimentation électrique des trains deviennent nécessaires.

 

Dans le protocole d’accord entre le Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg et le Gouvernement de la République française sur le renforcement de la coopération en matière de transports transfrontaliers de 2018, un montant initial de 110 millions d’euros par partie était prévu. Cette enveloppe s’est avérée insuffisante vu les projets et aménagements à réaliser. Une autre contribution luxembourgeoise prévoit 10 millions d’euros pour les transports en commun routiers transfrontaliers et l’amélioration du réseau routier.

 

Chantal Gary (déi gréng) a été nommée rapportrice du projet de loi.

 

La conduite automatisée

Le deuxième projet de loi présenté aux parlementaires était celui sur la conduite automatisée de véhicules. Vu l’émergence de cette technologie, la Convention sur la circulation routière de Vienne qui reprend les règles de circulation, nécessitait une modification. Avec le projet de loi présenté en commission, le législateur règle l’usage des véhicules équipés d’un système automatisé et la conduite de ceux-ci.

 

La députée Chantal Gary a été désignée rapportrice de ce projet de loi.