Astreintes de garde et lits hospitaliers

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Publié le 06.12.2023 à 17h11 Mis à jour le 06.12.2023 à 17h11

Garantir le financement des lignes de gardes et astreintes pour l’année 2024, augmenter le nombre de lits hospitaliers et mettre en place de l’équipement médical lourd supplémentaire – les députés de la Commission de la Santé et de la Sécurité sociale se sont penchés sur le projet de loi 8277 et les amendements le concernant, ce mercredi 6 décembre 2023.

Le financement des gardes et astreintes des médecins hospitaliers dans les centres hospitaliers et les établissements hospitaliers spécialisés est encore assuré jusqu’au 31 décembre 2023. Ceci dans le cadre d’une convention pilote entre l’État et la Fédération des Hôpitaux Luxembourgeois (FHL). Il y a dès à présent lieu d’inscrire ce financement dans la loi afin de garantir sa continuité pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2024.

 

Selon le projet de loi, le coût pour l’État ne devra pas dépasser un montant de 60,5 millions d’euros.

 

Même si le financement des gardes et astreintes des médecins hospitaliers dans les centres hospitaliers et les établissements hospitaliers spécialisés est de cette façon garanti pour l’année 2024, toutes les spécialisations ne recevront pas une telle indemnisation. Un point de critique qu’a souligné un député tout en se référant à l’avis du Collège médical concernant le projet de loi 8277. La nouvelle ministre de la Santé et de la Sécurité sociale Martine Deprez s’est montrée ouverte à d’autres adaptations, elle a par exemple affirmé vouloir faire une analyse approfondie du Plan national de la Santé.

 

En ce qui concerne l’augmentation visée du nombre de lits hospitaliers, une députée s’est demandé selon quels critères les lits supplémentaires qui seront autorisés ont été attribués aux centres hospitaliers. Il s’agirait d’une répartition de lits selon des besoins urgents sur les services de psychiatrie juvénile, de pédiatrie de proximité et de la gériatrie aigue. Les textes prévoient une filière gériatrique pour les urgences. C’est ce qui est ressorti des explications de la ministre de la Santé et des représentants du Ministère.

 

La mise en place d’un PET-scan et de deux équipements pour mesurer la densité osseuse s’ajoute aux nouveautés prévues dans le domaine hospitalier.

 

Le Président de la Commission de la Santé et de la Sécurité sociale Max Hengel (CSV) a été nommé rapporteur du texte.