Marie-Josée Jacobs, ex-présidente de Caritas, en commission

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Publizéiert le 24.03.2025 à 18h14 Update le 24.03.2025 à 18h20

« Je n’aurais jamais pu imaginer que de telles choses se produisent » : c’est ainsi que Marie-Josée Jacobs, ex-présidente du conseil d’administration de Caritas, s’adressait aux députés de la Commission spéciale Caritas, réunie le 24 mars. 

Marie-Josée Jacobs, ex-présidente de la Fondation Caritas en commission

« J’ai de la peine en pensant aux nombreux bénévoles de Caritas qui se s'étaient engagés pour certains presque toute leur vie pour le bien social » : c’était une autre remarque de Marie-Josée Jacobs devant les députés.

 

Les députés de tous bords ont honoré l’engagement social de Marie-Joséee Jacobs. Ils ont posé de nombreuses questions quant à la suite des évènements dans l’affaire Caritas. Le Premier Ministre et l’Archevêché étaient les premiers à être contactés, a affirmé Marie-Josée Jacobs. Et non, jamais il n’y aurait eu de grande table ronde réunissant le gouvernement, l’Archevêché, Caritas et les banques.

Le rôle des banques

À aucun moment, les banques ne se seraient manifestées pour aider à trouver une solution. Marie-Josée Jacobs a également dit ne pas comprendre comment les banques ont pu accorder des opérations de grande envergure sans signatures du conseil d’administration.

 

En réponse à une question sur une éventuelle aide de la part de l’Archevêché, Madame Jacobs a dit que ce dernier avait tout simplement répondu ne pas disposer des fonds nécessaires pour intervenir.

Fallait-il créer une nouvelle entité ?

On nous disait que les gens ne feraient plus confiance à Caritas, a expliqué Marie Josée Jacobs, puis, en réponse à une question de députée : on ne pouvait transférer des activités de Caritas Accueil et Solidarité à Caritas Jeunes et Famille. Cette dernière aurait risqué d’être débordée et n’aurait éventuellement pas voulu reprendre d’autres activités. On ne devrait pas oublier non plus qu’une partie du personnel serait partie ailleurs.

 

L’ex-présidente de Caritas s’est montrée chagrinée de l’abandon des activités internationales de Caritas, non reprises par HUT. Finalement, on aurait laissé tomber les plus pauvres.

"Le fait que les plus pauvres sont laissés à l’abandon me chagrine"

Mare-Josée Jacobs, ancienne présidente de Caritas

Une autre question concernait la relation de l’ancienne présidence de Caritas avec le directeur général d’époque. Certes, un directeur général a des responsabilités, a affirmé Marie-Josée Jacobs - mais en même temps, on ne pourrait pas du tout reprocher à l’ancien directeur général d’avoir été superficiel. Un aussi grand coup n’aurait, selon Marie-Josée Jacobs, certainement pas être pu être évité par une seule personne.

 

Mercredi prochain, l’ancien directeur général de la Fondation Caritas sera reçu en commission.