La Chambre se dote d’une Charte sur l’intelligence artificielle

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Publizéiert le 24.07.2024 à 11h23 Update le 30.07.2024 à 10h19

La Chambre des Députés est l’un des premiers parlements de l’Union européenne à se doter de lignes directrices pour encadrer l’utilisation des systèmes d’intelligence artificielle (IA).

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« L’intelligence artificielle est l’un des plus grands défis pour nos sociétés et nos démocraties », constate le Président de la Chambre des Députés Claude Wiseler. Néanmoins, il met en avant que « le véritable problème ne réside pas dans l’IA elle-même, mais dans l’absence de réglementation et de sanctions pour son utilisation abusive ».

 

Etant donné que l’intelligence artificielle est susceptible de prendre une place de plus en plus importante dans les activités et les projets de l’administration parlementaire, la Chambre des Députés a décidé de se doter d’une charte encadrant son utilisation. Cette charte IA décrit 10 lignes directrices que la Chambre des Députés suivra pour ses futurs projets en lien avec l’intelligence artificielle, notamment en matière de transparence, d’éthique et de responsabilité.

 

Une des dix lignes directrices de la charte IA met en avant que tout système d’IA est guidé par une logique de support à l’activité humaine et ne vise pas à se substituer à des ressources humaines. 

 

Charte sur l'intelligence artificielle

La loi européenne sur l’intelligence artificielle 

La Charte sur l’IA de la Chambre repose sur le règlement européen concernant l’intelligence artificielle (« AI Act »). Il s’agit du premier acte législatif au monde en matière d’intelligence artificielle. L’objectif est de promouvoir une IA digne de confiance en veillant  à ce que les système d’IA respectent les droits fondamentaux, la sécurité et les principes éthiques.  

 

Le règlement européen sera pleinement applicable dans les États membres de l’Union européenne 24 mois après son entrée en vigueur, à savoir le 2 août 2026.  

Premiers projets en collaboration avec l’uni.lu

L’Université du Luxembourg et la Chambre des Députés travaillent ensemble sur le développement d’un système de reconnaissance vocale spécifique à la langue luxembourgeoise. Cet outil pourrait notamment être utilisé pour le sous-titrage des vidéos des débats en séance publique.