Une évaluation de la politique en matière d’aide du Luxembourg
Comment la politique poursuivie par le Luxembourg en matière de coopération pour le développement pourrait-elle évoluer ? C’est une des questions abordées lors de l’échange entre des membres de la Commission de la Coopération et le Comité d’aide au développement (CAD) de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), ce mercredi 5 juin.
Parmi les points forts de la politique en matière d’aide du Grand-Duché, certains membres du Comité d’aide au développement (CAD) ont identifié l’implication engagée du Luxembourg dans le cadre de missions au sein d’États fragiles. Les engagements pris dans le domaine des financements innovants et qui font preuve d’un focus sur les aspects environnementaux et du genre ont également été mis en avant. Le Comité s’est notamment intéressé au rôle du parlement luxembourgeois en matière de coopération pour le développement et à l’appréciation des députés de la politique poursuivie dans ce domaine.
Certains députés ont par exemple partagé leurs réflexions avec les membres du Comité sur la lutte contre l’extrême pauvreté, sur les projets de coopération dont la participation du Luxembourg a dû être arrêtée ainsi que sur des projets présentant une importance potentielle.
Rappelons que le Luxembourg est un pays membre du Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE, ce qui implique qu’il se soumet régulièrement à une évaluation par ses pairs. La dernière évaluation de ce genre a été réalisée il y a six ans. Dans le cadre des travaux d’évaluation, le CAD rencontre pendant une semaine des parties prenantes de la Coopération luxembourgeoise. D’ici quelques mois, des recommandations quant à la politique en matière de coopération pour le développement du Grand-Duché seront émises par le CAD.
