Un bilan plutôt positif pour le plan national de reprise et de résilience

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Publié le 18.09.2024 à 15h34 Mis à jour le 18.09.2024 à 20h11

L’instrument temporaire de relance de la Commission européenne a été lancé il y a quatre ans afin de surmonter la crise liée à la pandémie de Covid-19. Quelque 41% des fonds prévus ont été mis en œuvre jusqu’à présent à l’échelle européenne. Le plan national de reprise et de résilience du Luxembourg repose sur les piliers de la cohésion et de la résilience sociale, la transition verte, la digitalisation, l’innovation et la gouvernance ainsi que sur le plan « REPowerEU ». Les députés de la Commission des Affaires étrangères et de la Commission des Finances ont échangé avec la directrice générale de la « Task Force » pour la relance et la résilience de la Commission européenne Céline Gauer, ce mercredi 18 septembre 2024.

Céline Gauer, Directrice générale de la Task Force pour la reprise et la résilience de la Commission européenne, entourée des députés luxembourgeois.

La directrice générale de la « Task Force » pour la reprise et la résilience de la Commission européenne tire un bilan plutôt positif des résultats atteints jusqu’à présent par le Grand-Duché. Le Luxembourg a actuellement profité d’un versement de subvention dans le cadre de l’instrument temporaire de relance. Rien ne devrait s’opposer à un autre versement une fois que le Grand-Duché aura soumis une seconde demande. Céline Gauer a affirmé que le respect du délai de l’instrument, à savoir la fin de l’année 2026, est un défi tant pour le Luxembourg que pour tous les États membres. 

 

Un projet de réformes assez court pour le Luxembourg

Lors de l’échange en commission parlementaire, la directrice générale de la « Task Force » a rappelé que chaque État membre a dû soumettre un « menu » des réformes nécessaires pour renforcer son économie quand l’instrument temporaire de relance a été mis en place. Selon Céline Gauer, celui du Luxembourg était assez court, le pays se trouvait dans une situation plutôt stable. Elle a expliqué que la combinaison de réformes et d’investissements dans le cadre de l’instrument temporaire de relance était un élément nouveau qu’il serait judicieux de prévoir pour des instruments à venir. Par ailleurs, la directrice de la « Task Force » a souligné que l’instrument a permis de faire avancer la transition verte ce qui a contribué à atteindre plus d’efficacité énergétique au sein de l‘Union européenne.

 

Un député de l’opposition s’est intéressé à l’appréciation de la directrice de la « Task Force » concernant l’accent réaffirmé qui a été mis sur la compétitivité dans les rapports publiés récemment concernant les perspectives économiques européennes. Céline Gauer a affirmé que l’objectif de la résilience, qui est central pour l’instrument de relance, peut très bien s’intégrer dans la priorité de la compétitivité. Selon Céline Gauer, la compétitivité ne peut être durable sans que les conditions menant à la résilience soient remplies.

 

Un autre député s’est renseigné au sujet de la simplification administrative, qu’il aimerait voir avancer davantage. La directrice de la « Task Force » s’est exprimée pour une simplification au niveau européen et une simplification au niveau des États membres qui devraient aller de pair. Elle a fait remarquer que pour l’instrument de relance, un ensemble de règles unique a été mis en place pour tous les secteurs. L’objectif devrait être de poursuivre une telle approche aussi dans le futur.