Le bénévolat au Luxembourg

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Publié le 21.03.2022 à 01h00 Mis à jour le 18.08.2022 à 11h51

Comment promouvoir le bénévolat ? Une enquête de TNS Ilres a analysé la situation.

Les membres de la Commission de la Famille réunis en réunion

Le bénévolat est un facteur d’intégration qui ne doit pas être ignoré. C’est une des observations ressortissantes de l’enquête réalisée par l’institut de sondage TNS Ilres sur demande du Ministère de la Famille sur le bénévolat au Luxembourg. Ce lundi 21 mars 2022, les membres de la Commission de la Famille et de l’Intégration ont été informés sur les résultats de l’enquête.

 

Le manque de temps entrave l'engagement

Bien que la langue luxembourgeoise ne constitue pas toujours un obstacle au bénévolat, elle joue un rôle crucial dans la décision de s’engager. Le bénévolat est perçu comme un engagement au long terme et chronophage. 55 % des bénévoles actifs de manière formelle et informelle s’engagent au moins une fois par semaine. Cependant, le manque de temps est une des raisons pour diminuer l’activité bénévole. La promotion de l’engagement ponctuel devrait donc être accentuée. Le manque de temps est également avancé par les personnes qui ne sont jusqu’à présent pas engagées de manière formelle. Les personnes qui ont été bénévoles mais qui ne le sont plus expliquent leur arrêt également par le manque de temps. Dans ce contexte, un député a remarqué que les différentes formes de congé devraient être mieux promues pour que les gens aient une meilleure connaissance de ces congés.

 

Selon l’enquête qui a été réalisée fin octobre 2021 jusqu’en novembre 2021 auprès de 2.058 résidents, 59 % des résidents sont des bénévoles actifs. 33 % s’engagent de manière formelle, 47 % de manière informelle (par exemple faire des courses pour les voisins, s’occuper du jardin d’autrui, garder les enfants d’autrui, etc.) L’engagement se concentre sur 4 domaines principaux : les domaines sociaux, de la culture et de la musique, du sport et de l’exercice physique, et scolaires et extrascolaires.

 

Une plateforme pour le bénévolat

Les députés se sont renseignés sur l’impact de la pandémie sur le bénévolat. Comment est- ce que les personnes qui ont arrêté leur engagement peuvent de nouveau être passionné pour les activités bénévoles ? Et comment atteindre les personnes qui ne se sont jusqu’alors pas engagées ? Après tout, 73% des résidents non engagés de manière formelle disent qu’ils sont intéressés à consacrer du temps ou à apporter de l’aide à l’avenir. Le Ministère de la Famille et de l’Intégration est conscient de la situation des bénévoles, a expliqué une représentante du Ministère. Les autorités y voient encore un potentiel pour attirer plus de bénévoles. C’est la raison pour laquelle une plateforme sera mise en place au cours de l’année sous les auspices de l’Agence du Bénévolat pour coordonner la demande et l’offre dans le domaine du bénévolat.