Voitures électriques, réforme de la gouvernance économique et politique de cohésion au cœur de la SCEG à Budapest

Article
Publié le 11.10.2024 à 09h47 Mis à jour le 11.10.2024 à 09h53

Les 3 et 4 octobre derniers, les députés luxembourgeois Diane Adehm (CSV), Sven Clement (Piraten) et Tom Weidig (ADR) ont participé à la Conférence interparlementaire sur la stabilité, la coordination économique et la gouvernance au sein de l’Union européenne (SCEG), qui s’est tenue au sein du majestueux Parlement hongrois.

Délégation luxembourgeoise à la SCEG. De gauche à droite: Sven Clement, Diane Adehm et Tom Weidig

Cette rencontre a rassemblé des députés des parlements de l’Union européenne, des membres des institutions européennes, ainsi que des représentants des parlements des pays candidats, présents en tant qu’observateurs. Ensemble, ils ont échangé sur des sujets cruciaux touchant à la gouvernance économique et à la politique budgétaire européenne.

 

La première journée de la conférence a mis l'accent sur l'essor des voitures électriques dans l'Union européenne. Lors de cette séance, le député Tom Weidig a exprimé des réserves quant à la maturité actuelle de cette technologie. Il a plaidé pour la suppression de l'interdiction des moteurs à combustion prévue pour 2035, et pour une réduction des subventions à l'électromobilité, estimant que le marché libre devrait jouer un rôle central dans le choix des meilleures technologies.

 

Le deuxième jour, deux thèmes principaux ont été abordés : la réforme de la gouvernance économique de l’UE et l'impact du budget de l'UE sur la politique de cohésion dans le cadre financier pluriannuel. Lors de la session sur la réforme de la gouvernance économique, le député Sven Clement a souligné l’importance de cette réforme. Il a appelé à une vigilance accrue de la part des parlements nationaux afin de maintenir une discipline budgétaire, tout en soutenant des investissements stratégiques nécessaires pour l’avenir européen.

 

Cette conférence s’inscrit dans le cadre du programme de la présidence hongroise du Conseil de l’Union européenne. La Hongrie entend renforcer la politique économique de compétitivité et de cohésion de l'UE, défendant la nécessité d’un nouveau pacte européen pour la compétitivité, pour une restauration du développement économique et du marché intérieur. En ce sens, le développement différencié des multiples régions de l’UE est également une question que la Hongrie entend aborder lors de sa présidence. 

Une présidence à tour de rôle

Chaque État membre de l'Union européenne exerce la présidence du Conseil de l'UE pour une durée de six mois, à tour de rôle. Depuis le 1er juillet 2024, c'est la Hongrie qui occupe cette fonction, clôturant ainsi le « trio » composé de la Belgique et de l’Espagne. À partir du 1er janvier 2025, la Pologne prendra la relève, ouvrant un nouveau trio avec le Danemark et Chypre.

Quant à la Conférence interparlementaire sur la stabilité, la coordination économique et la gouvernance (SCEG), sa « troïka » présidentielle inclut les délégations des parlements de l'État exerçant la présidence actuelle, ainsi que celles des présidences précédente et suivante, aux côtés du Parlement européen.

Les réunions de la Conférence interparlementaire sur la SCEG sont ouvertes au public.