Un échange sur l’état de crise déclaré pour deux branches d’activités du secteur de la construction

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Publié le 01.02.2024 à 14h04 Mis à jour le 01.02.2024 à 14h04

« Il faut préserver la main-d’œuvre qualifiée dans le domaine de la construction », c’est ce qu’a affirmé le ministre Lex Delles lors de l’entrevue en commission jointe ce jeudi 1er février 2024.

L’état de crise avait été déclaré par le gouvernement pour les deux branches d’activités de la « construction de bâtiments résidentiels et non résidentiels » et de la « démolition et préparation de sites » du secteur de la construction, le 24 janvier dernier. De février à juillet 2024, les entreprises des deux branches peuvent de cette façon recourir au chômage partiel de source conjoncturelle.

 

Lors de l’échange avec les ministres Lex Delles et Georges Mischo ce jeudi, les députés se sont intéressés au contexte et aux raisons qui ont mené à la déclaration de crise. Certains députés de l’opposition ont évoqué les risques potentiels liés à l’intervention dans un secteur aussi concurrentiel que celui de la construction. Le Ministre Lex Delles a répondu que la mesure proposée du chômage partiel est justement limitée, elle est uniquement applicable aux métiers manuels qui interviennent sur les chantiers relevant des deux branches d’activités mentionnées et elle est délimitée dans le temps. L’objectif devrait être d’accorder une marge aux entreprises en difficultés et de préserver la main-d’œuvre qualifiée dans le secteur.

 

Quelque 577 entreprises relèvent de la branche de la construction et quelque 90 entreprises relèvent de celle de la démolition et de la préparation de sites, a indiqué le Ministre Georges Mischo suite à une question de député. Les entreprises doivent renouveler leurs demandes pour chaque mois, a encore expliqué le Ministre du Travail. Une autre question d’une députée de l’opposition portait sur la prévention de la fraude et les contrôles à effectuer. Georges Mischo a confirmé que les contrôles de l’Agence pour le développement de l'emploi (Adem) et de l’Inspection du travail et des mines (ITM) seront renforcées.