L’objectif ultime est la paix

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Publié le 03.06.2022 à 02h00 Mis à jour le 26.09.2022 à 14h57

« Il ne s’agit pas uniquement d’une question de survie, mais aussi d’une question d’avenir ». 100 jours après l’invasion russe en Ukraine, la Vice-Ministre des Affaires étrangères de la République d’Ukraine Emine Dzhaparova était en visite à la Chambre des Députés le vendredi 3 juin pour une entrevue avec les membres du Bureau et les membres de la Commission des Affaires étrangères et européennes.

La Vice-Ministre des Affaires étrangères de la République d’Ukraine a eu un échange de vues avec les députés sur le conflit en Ukraine.

Lors de cette réunion qui a eu lieu au lendemain de l’allocution du Président ukrainien Volodymyr Zelensky à la Chambre des Députés par visioconférence, Emine Dzhaparova a rappelé les défis du pays ces dernières décennies. Selon la Vice-Ministre des Affaires étrangères de la République d’Ukraine, l’invasion de la Russie a déjà commencé en 2014 avec l’annexion de la péninsule de Crimée et la guerre au Donbass. A ce moment-là, le Président russe aurait à plusieurs reprises nié la présence de soldats russes dans la région. Cette affirmation du côté russe aurait été un mensonge, toujours selon la Vice-Ministre des Affaires étrangères.

 

Actuellement, 3.000 localités seraient sous occupation et plus de 12 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays. Dans son intervention, Emine Dzhaparova a décrit les atrocités du conflit, les viols, l’endoctrinement, la propagande et les pillages commis par les Russes, mais également l’atmosphère dans laquelle vivent les habitants en Crimée sous l’occupation russe. Dans ce cadre, un député a soulevé la question de la paix entre les différentes communautés en Ukraine, donc de la paix interne.

L’objectif ultime serait la paix

Les sanctions prises par les pays soutenant l’Ukraine devraient servir à déstabiliser l’économie russe, a expliqué Emine Dzhaparova. Elle a affirmé de ne plus avoir d’espoir en ce qui concerne les négociations de paix, vu les antécédents entre la Russie et l’Ukraine. Le seul moyen pour mettre la pression à la Russie serait des sanctions affaiblissant l’économie russe.

 

Dès le début de l’invasion, le Luxembourg soutient l’Ukraine. Dans ce contexte, la Vice-Ministre des Affaires étrangères de la République d’Ukraine a remercié le gouvernement luxembourgeois. Vu l’équipement et les capacités militaires réduites du Grand-Duché de Luxembourg, un député a voulu savoir par quels autres moyens le Luxembourg pourrait soutenir l’Ukraine. Cette aide pourrait prendre la forme de projets humanitaires ou de reconstruction, a répondu la Vice-Ministre.