41 soldats engagés dans des missions de maintien de la paix
Les députés se sont informés auprès de la Ministre de la Défense sur les missions de maintien de la paix et des opérations de prévention, ainsi que de gestion de crise avec une participation de l’armée luxembourgeoise.
Trois fois par an, les membres de la Commission des Affaires étrangères et européennes ainsi que les membres de la Commission de la Défense s’informent sur la participation du Grand-Duché de Luxembourg à des opérations pour le maintien de la paix et des opérations de prévention, ainsi que de gestion de crise. Actuellement, 41 soldats luxembourgeois y participent : 35 sont déployés sur le terrain et 6 sont en position de « stand by », prêts à intervenir à tout moment.
Le Luxembourg est engagé dans deux missions de l’OTAN et quatre missions de l’Union européenne.
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« Forward Land Forces » de l’OTAN en Lituanie
L'Armée luxembourgeoise participe avec sept militaires à ce groupement tactique multinational avancé de l'OTAN sous commandement allemand. Six militaires du contingent luxembourgeois sont intégrés dans une unité de transport de matériel multinationale. Un officier SIC (systèmes d'information et de communication) assume le rôle d'adjoint SIC au sein de l'état-major Battlegroup.
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« Forward Land Forces » de l’OTAN en Roumanie
27 soldats luxembourgeois sont déployés dans le groupement tactique multinational sous commandement français. En mars 2025, une partie du peloton retournera au Luxembourg pour une année de formation sur les nouveaux véhicules récemment acquis par l’armée. Huit soldats resteront sur place en Roumanie. La mission en Roumanie consiste à participer avec un peloton de reconnaissance léger aux exercices et missions d'entraînement en Roumanie afin de contribuer à la posture de dissuasion et le cas échéant à la défense des pays membres de l'OTAN.
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« Joint Task Force » de l’OTAN
Cette mission de réserve « stand by » s’est achevée en décembre 2024. Sept soldats luxembourgeois y étaient en « stand by ».
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EUMAM Ukraine
L’armée luxembourgeoise contribue avec jusqu’à cinq personnes à la mission d'assistance militaire en soutien à l'Ukraine (EUMAM Ukraine), organisée sur le sol européen. En 2024, l’armée luxembourgeoise a contribué à des initiatives de formations suivantes : sept formations en soins de combat d’urgence, sept formations en cybersécurité, trois formations d’instruction de base pour des civils ukrainiens, une formation spécialisée pour des cadres militaires ukrainiens. L’objectif pour l’année 2025 est de poursuivre ces formations.
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EUMAM Mozambique
Bien que le Luxembourg ne soit pas physiquement présent sur le terrain, il fournit une capacité satellitaire stratégique. Une mission de maintenance est prévue deux fois pas an.
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EUNAVFOR MED Opération Irini
Le rôle principal de cette mission est de mettre en œuvre l’embargo sur les armes imposé à la Libye par les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies. Le Luxembourg n’y déploie pas de soldats mais collabore via une société sous-traitante.
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European Battlegroup 2025
L’armée luxembourgeoise participe en mode « stand-by » à ce groupement tactique.
Le Gouvernement prévoit entre autres l’acquisition de 59 véhicules de reconnaissance et de combat pour les besoins de la Défense.
Qu'en est-il de la position du gouvernement luxembourgeois sur les propos de Donald Trump concernant le budget de défense de l’OTAN ?
Un député de l’opposition a voulu connaître la position de la Ministre de la Défense sur l’exigence du Président élu américain d’augmenter les budgets de défense des pays de l’OTAN à 5% du PIB. Yuriko Backes a souligné que le gouvernement luxembourgeois ne s’était pas encore réuni à ce sujet, tout en rappelant les engagements pris par le Grand-Duché lors des derniers Sommets de l’OTAN. Elle a encore rappelé que le gouvernement luxembourgeois disposait d’un plan précis pour atteindre ces objectifs.
À la mi-décembre, une délégation de la Chambre des représentants des États-Unis avait été reçue par la Chambre des députés. Les efforts de défense du Luxembourg ont été au centre des discussions.
Le Premier ministre, Luc Frieden, avait annoncé lors de sa déclaration sur l’état de la nation que le Grand-Duché envisageait d’atteindre 2% du Revenu National Brut (RNB) d’ici 2030.