Un député sur trois est une femme
La journée internationale des droits des femmes le 8 mars donne l'occasion de se pencher sur la représentation des femmes au Parlement luxembourgeois :
- 20 députées sur 60 élus sont des femmes
- 2 sont cheffes de fil d’un groupe ou d’une sensibilité politique
- 8 assurent la présidence d'une commission parlementaire.
Qui sont les 20 députées ?
Diane Adehm (CSV)
- Présidente de la Commission des Finances
Barbara Agostino (DP)
- Présidente de la Commission de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse
Nancy Arendt épouse Kemp (CSV)
Simone Beissel (DP)
Taina Bofferding - Présidente du groupe parlementaire LSAP
- Présidente de la Commission de contrôle parlementaire du Service de renseignement de l’Etat
Liz Braz (LSAP)
Corinne Cahen (DP)
- Présidente de la Commission de la Mobilité et des Travaux publics
Francine Closener (LSAP)
- Présidente de la Commission des Pétitions
Claire Delcourt (LSAP)
Carole Hartmann (DP)
- Présidente de la Commission de l’Economie, des PME, de l’Energie, de l’Espace et du Tourisme
Françoise Kemp (CSV)
Paulette Lenert (LSAP)
Mandy Minella (DP)
- Présidente de la Commission de la Famille, des Solidarités, du Vivre ensemble et de l’Accueil
Octavie Modert (CSV)
Nathalie Morgenthaler (CSV)
Lydie Polfer (DP)
Alexandra Schoos (ADR)
Sam Tanson, Représentante de la sensibilité politique déi gréng
- Présidente de la Commission du Règlement
Joëlle Welfring (déi gréng)
Stéphanie Weydert (CSV)
Place 53 sur 190 à l'internationale
Dans le classement international de l’Union interparlementaire, le Luxembourg se range à la 53ième position sur 190 pays en ce qui concerne la représentation des femmes parmi les parlementaires (par rapport à une 46ième place il y a un an). La première position revient au Rwanda qui compte 49 femmes parmi 80 élus parlementaires. Les pays voisins du Grand-Duché se placent au 22ième (Belgique), 42ième (France) et 47ième rang (Allemagne) de ce classement.
Un quota pour les listes électorales
Afin d'améliorer la parité politique au niveau national, il existe un quota pour les listes des élections législatives et européennes. Une loi, adoptée fin 2016, instaure un quota de 40%. La loi introduit des sanctions financières pour les partis qui ne respecteraient pas ce quota. Plus un parti s’écarte du seuil minimal de 40 % plus grande sera la sanction financière à supporter.